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L'influence des liens parentaux sur le couple
L'influence des liens parentaux sur le choix du partenaire et sur le couple n'est plus à démontrer. La psychanalyse explique les rouages émotionnels et inconscients mis en œuvre.

Conseil
Les études psychologiques en matière de choix d'un ou d'une partenaire montrent les mécanismes de répétition par lesquels toute personne tend à reproduire et à rechercher un certain type de relation. Ces choix ou critères de sélection existent de manière inconsciente à travers un modèle immuable et idéale. Certains psychiatres affirment d'ailleurs que le modèle du partenaire idéal n'est pas lié au hasard mais répond à une image parentale bien définie.
Bien entendu, le conjoint n'est pas choisi seulement par une ressemblance ou une opposition de telle ou telle caractéristique parentale. A cela s'ajoute des éléments personnels comme le style et la construction même de la personne, bien que cette dernière dépende aussi finalement des orientations parentales. Il est donc important de souligner que c'est dans l'organisation des relations parentales que se met en place la référence de chacun à modeler sa propre organisation de couple.
Certes, il n'y a pas systématiquement de reproduction pure et simple du modèle parental original d'autant plus qu'à notre époque, chacun peut vivre des expériences successives, en particulier à l'adolescence, permettant une évolution progressive et une certaine distanciation par rapport aux modèles parentaux. Cela permet une plus grande originalité dans l'organisation des relations interpersonnelles mais il reste que la référence de base s'appuie d'abord sur l'image du couple parental.
Pour la psychiatre Mélanie Klein qui est reconnue pour ses remaniements importants de l'œuvre de Freud, « il est inutile de rappeler combien certains aspects de la vie amoureuse archaïques ont des parentés étroites avec les modalités relationnelles les plus archaïques ou les plus régressives ». Mélanie Klein laisse bien entendre combien ces position schizo-paranoïdes et dépressives gardent leur virtualité potentielle chez l'adulte. Leurs caractéristiques réapparaissent notamment lorsque, dans le climat émotionnel intense de la vie amoureuse, se nouent des relations d'une grande densité liées aux pulsions de vie et à la défense contre les pulsions de mort.
Elle explique qu'au moment de l'établissement d'un lien amoureux, un processus d'idéalisation se crée qui semble trouver sa source dans notre inconscient primitif de nos tous premiers moments d'existence. La quête amoureuse de l'adolescence ou de l'âge adulte repère ce processus pour en créer une vision fantasmatique.
Cette vision fantasmatique est présente aussi lors de l'embellissement d'une relation amoureuse quand chacun essaie de maintenir le caractère bon de l'autre quitte à détacher de lui ce qui pourrait apparaître comme des parties mauvaises ou négatives. Elle est d'autant plus renforcée au moment des coups de foudre qui induisent la suppression radicale de toutes les situations de déplaisir et de nier tous les aspects insatisfaisants de l'autre.
Nous pouvons illustrer le poids de la relation 'parent/enfant' sur le choix du partenaire, par l'exemple suivant : face à des parents particulièrement incompréhensifs, frustrants et interdicteurs, l'enfant peut réagir par la recherche aveugle de partenaires de façon à pouvoir éprouver un minimum d'identification avec eux. Il en sera de même pour son couple plus tard. C'est cette recherche que l'on appelle le mécanisme d'idéalisation de l'autre. Elle reste vraie, lorsque des mécanismes contraires sont mis en place. Pour une relation parentale similaire, l'enfant puis l'adulte peut se comporter de façon à ne pas s'engager dans une relation amoureuse profonde et prolongée afin de se protéger inconsciemment contre des risques dépressifs de la création d'une relation avec son conjoint similaire à celle qu'il avait avec ses parents. Dans ces conditions, il peut s'assujettir lui-même à une limitation de ses relations amoureuses qui lui permettent de maintenir son processus d'idéalisation.
La thématique de l'influence de la relation parentale sur le choix du partenaire et la construction de la relation est un sujet vaste et immense. Un article n'y suffirait donc pas pour le développer pleinement mais pour ceux qui sont intéressés par ce sujet, je vous conseille les lectures des articles suivants :
Laurent
Bien entendu, le conjoint n'est pas choisi seulement par une ressemblance ou une opposition de telle ou telle caractéristique parentale. A cela s'ajoute des éléments personnels comme le style et la construction même de la personne, bien que cette dernière dépende aussi finalement des orientations parentales. Il est donc important de souligner que c'est dans l'organisation des relations parentales que se met en place la référence de chacun à modeler sa propre organisation de couple.
Certes, il n'y a pas systématiquement de reproduction pure et simple du modèle parental original d'autant plus qu'à notre époque, chacun peut vivre des expériences successives, en particulier à l'adolescence, permettant une évolution progressive et une certaine distanciation par rapport aux modèles parentaux. Cela permet une plus grande originalité dans l'organisation des relations interpersonnelles mais il reste que la référence de base s'appuie d'abord sur l'image du couple parental.
Pour la psychiatre Mélanie Klein qui est reconnue pour ses remaniements importants de l'œuvre de Freud, « il est inutile de rappeler combien certains aspects de la vie amoureuse archaïques ont des parentés étroites avec les modalités relationnelles les plus archaïques ou les plus régressives ». Mélanie Klein laisse bien entendre combien ces position schizo-paranoïdes et dépressives gardent leur virtualité potentielle chez l'adulte. Leurs caractéristiques réapparaissent notamment lorsque, dans le climat émotionnel intense de la vie amoureuse, se nouent des relations d'une grande densité liées aux pulsions de vie et à la défense contre les pulsions de mort.
Elle explique qu'au moment de l'établissement d'un lien amoureux, un processus d'idéalisation se crée qui semble trouver sa source dans notre inconscient primitif de nos tous premiers moments d'existence. La quête amoureuse de l'adolescence ou de l'âge adulte repère ce processus pour en créer une vision fantasmatique.
Cette vision fantasmatique est présente aussi lors de l'embellissement d'une relation amoureuse quand chacun essaie de maintenir le caractère bon de l'autre quitte à détacher de lui ce qui pourrait apparaître comme des parties mauvaises ou négatives. Elle est d'autant plus renforcée au moment des coups de foudre qui induisent la suppression radicale de toutes les situations de déplaisir et de nier tous les aspects insatisfaisants de l'autre.
Nous pouvons illustrer le poids de la relation 'parent/enfant' sur le choix du partenaire, par l'exemple suivant : face à des parents particulièrement incompréhensifs, frustrants et interdicteurs, l'enfant peut réagir par la recherche aveugle de partenaires de façon à pouvoir éprouver un minimum d'identification avec eux. Il en sera de même pour son couple plus tard. C'est cette recherche que l'on appelle le mécanisme d'idéalisation de l'autre. Elle reste vraie, lorsque des mécanismes contraires sont mis en place. Pour une relation parentale similaire, l'enfant puis l'adulte peut se comporter de façon à ne pas s'engager dans une relation amoureuse profonde et prolongée afin de se protéger inconsciemment contre des risques dépressifs de la création d'une relation avec son conjoint similaire à celle qu'il avait avec ses parents. Dans ces conditions, il peut s'assujettir lui-même à une limitation de ses relations amoureuses qui lui permettent de maintenir son processus d'idéalisation.
La thématique de l'influence de la relation parentale sur le choix du partenaire et la construction de la relation est un sujet vaste et immense. Un article n'y suffirait donc pas pour le développer pleinement mais pour ceux qui sont intéressés par ce sujet, je vous conseille les lectures des articles suivants :
Laurent
Publié le 14/05/2017